La marque Parmigiani en Métro, à l’Elysée
Parmigiani orchestre le lancement de Métro, sa nouvelle collection et présente son partenariat avec Musée de l’Elysée à Lausanne, sur fond de d’exposition consacrée à l’immense talent de Philippe Halsman.
Coup double! Il est des moments magiques qui nous ravissent l’âme et qu'il faut alors déguster avec délectation. Comme cette soirée sautillante au Musée de l’Elysée de Lausanne, proposée par la marque fleurisane. Directeur général de Parmigiani montres, Jean-Marc Jacot a d'abord souligné que, pour une marque aussi jeune que Parmigiani l'histoire était en train de s'écrire. Et pour l'entourer cette histoire, la marque a besoin de trouver ses marques dans le monde de l'art.
Et l'orateur de préciser: «après un certain nombre de tatonnements dans le sponsoring, nous voulions trouver un partenariat dans le domaine de l'art. C'est alors que nous avons croisé le chemin du Musée de l'Elysée de Lausanne. Nous nous sommes rencontrés comme des amoureux en une sorte de fusion. La photographie est un art international et cela correspond parfaitement à la philosophie de Parmigiani.»
Activités muséales au service de la photographie
Le représentant du Musée a rappelé que la mission de son institution est d'accompagner les photographes dans leur carrière. Ainsi, organiser des expositions est capital et non seulement des expositions sont présentées dans les locaux lausannois du musée, mais elles voyagent aussi puisqu'elle vont juisqu'à New-York, Singapour ou Koweit pour ne citer que trois exemples. Il va de soi aussi que l'une des missions principale du musée est la conservation des documents et leur mise en valeur. Aujourd'hui, le musée peut s'appuyer sur plus de 100'000 documents photographiques de toutes les époques et de toutes provenances. La deuxième activité fait la part belle à une politique éditoriale importante. En effet, après avoir aidé de jeunes photographes, le musée les soutient encore en publiant des albums recelant leurs images.
Enfin, pour favoriser l'aspect populaire dans le bon sens du terme, en été, le musée convie la population à explorer l'image projetée. Et ce ne sont pas moins de 10'000 personnes qui viennent assister à ces projections dans les jardins de l'Elysée.
Cette première collaboration de partenariat a permis de consacrer une fantastique exposition du très grand photographe américain Philippe Halsmann dont le titre est: «étonnez-moi!» Eh bien courrez-y, vous allez être très très étonnés et vous allez découvrir de véritables merveilles photographiques.
Collection Tonda Métro, nouvelle cible
Reprenant la parole, Jean-Marc Jacot a souligné que la marque Parmigiani réfléchissait à son avenir. Et pour parler d'avenir il faut connaître son présent. Ce présent démontre que Parmigiani est une marque très respectée et appréciée par des clients qui ont certains moyens certes, mais qui cultivent surtout la discrétion. Enfin, ce sont des gens qui ont atteint un certain âge. Et Jean-Marc Jacot d'expliquer que la maison horlogère de Fleurier désire viser un spectre d'acheteurs plus large, c'est-à-dire qu'elle souhaite séduire des clients âgés de 25 à 40 ans qui ont déjà obtenu une certaine réussite sur le plan professionnel et qui, par conséquent, ont les moyens d'acheter une montre d'un certain prix.
Et comme la marque ne les touchait pas beaucoup, c'était l'occasion de développer une ligne spéciale pour eux, donc une ligne qui présente des garde-temps plus «cool», plus «relax.» Sur le plan financier, les montres de cette collection, toutes en acier puisque la marque a décidé de ne pas utiliser l'or dans cette famille, seront accessibles dans une fourchette de prix allant de 8'000 à 13'000 francs. Enfin, ce sont des montres qu'on peut porter toute la journée et, pourquoi pas, arborer également au théâtre ou à l'opéra le soir.
Elle est donc résolument urbaine cette nouvelle collection. D'ailleurs la marque le souligne puisqu'elle précise: «La collection Métro est une création de garde-temps au masculin et au féminin conçus dans l’esprit d’une métropole, pour ses habitants. Le cœur d’une métropole ne s’arrête jamais de battre et la vie y est si pleine de potentiel et de possibilités que tous les rêves y sont permis. C’est une vie anonyme aussi, qui peut être une bénédiction ou un désarroi, et au cœur de la foule, ces hommes et ces femmes sont en quête sans cesse d’un trait d’exclusivité, une démarcation. Le garde-temps Métrographe pour les hommes ou Métropolitaine pour les femmes ne se décrit pas, mais il se vit et se raconte le temps d’une journée, sur un poignet en mouvement dans la métropole.»
Identité visuelle propre
S'il n'est pas possible ici de détailler chaque pièce de la nouvelle collection, il faut toutefois lui donner une identité visuelle. Chaque création portant le label Métro est un garde-temps rond en acier, qui se distingue, tant au masculin qu’au féminin, par les proportions longilignes. La montre est urbaine et moderne de design car elle se veut plus fine que les autres classiques de la marque, dans la lignée de la Tonda 1950. Le mouvement de calibre 3000 et son emboîtement ont été précisément étudiés afin de viser une carrure mince et raffinée.
La subtilité de cette collection Tonda Métro, un petit déséquilibre qui fait toute sa saveur, tient au fait que la montre est asymétrique: elle possède deux profils différents. Son profil gauche, celui qui ne porte pas de couronne, est classique, conventionnel, il correspond à la forme de goutte iconique qui constitue le code premier de la marque. Son profil droit, par contre, comporte des cornes allongées qui viennent s’étendre jusqu’à la couronne, bordant celle-ci, et englobent les poussoirs du chronographe de la version masculine.
L’esthétique des cadrans de la collection Métro est guidée par un principe de contraste qui met en évidence un aspect choisi de la pièce. Dans la Métrographe masculine, c’est la complication chronographe qui ressort, grâce à la mise en évidence de ses deux compteurs minutes et heures.
Lorsque le cadran est blanc grainé, ils sont gris et soulignés par un disque azuré ; lorsque le cadran est noir, ils sont entourés de phosphorescence grâce à une matière superluminova qui les souligne de jour et les rend éclatants la nuit. Ces deux compteurs forment ensemble un 8 oblique, signe identitaire de Parmigiani ainsi renforcé.
Dans la Métropolitaine, c’est la féminité et ses arrondis qui ressortent pour adoucir les lignes modernes de la pièce. A la carrure longiligne viennent s’opposer des finitions sur le cadran dites «flinquées», en forme de vagues ondulées. Les chiffres et index sont cabochonnés et émergent tout en rondeur et en relief d’un plan bidimensionnel régi par des droites. Et, bien entendu, ces montres sont toutes équipées de mouvements mécaniques à remontage automatique.