SIHH 2016: Tonda Métropolitaine Sélène

SIHH 2016: Tonda Métropolitaine Sélène

Mystérieuse et envoûtante, la lune est à l’honneur dans la collection Métro. 

En présentant la Tonda Métropolitaine Sélène, Parmigiani Fleurier dédie une pièce féminine à la représentation des phases lunaires et ajoute par cette occasion à sa gamme, un nouveau mouvement entièrement manufacturé au sein de ses ateliers. 

LE BAL DES LUNES SUR LES CADRANS

Avec ses deux pastilles lunaires mordorés qui apparaissant et disparaissant derrière les volutes d’un nuage, la Tonda Métropolitaine Sélène répond à une exécution classique de la phase lune. Classique à priori, mais pour qui y regarderait de plus près, une série de raffinements apparaissent, qui confèrent des touches de distinction faisant l’originalité de la pièce. 

Par exemple, le fait que la lune n’est pas dorée mais véritablement rousse et possède cette brillance particulière des nuits exceptionnelles. Ou le fait que sa surface est composée de cratères – appelés mers lunaires – obtenus par superposition de décalques successives d’une grande complexité artisanale. Plus qu’une représentation, c’est une recherche d’incarnation de la lune qui apparait pour le plus grand plaisir du porteur.

Mais le véritable tour de force et l’originalité de la pièce tient au motif floral qui en orne le cadran et exacerbe la féminité intrinsèque de cette complication. La fleur de lotus, représentée au cœur de la pièce, est une plante qui s’épanouit la nuit, à l’heure où apparait la lune. Dans certaines cultures, il est dit que cette fleur est le symbole de la démarche féminine car de chaque pas de femme naît une fleur de lotus. 

Ornant le centre du cadran, cette fleur de lotus est réalisée grâce à des dentelles de nacre, d’une finesse d’à peine 0,2 mm, qui se superposent en deux strates. La première épaisseur, celle du support, est vernie puis satinée et s’oppose ainsi à la couche superficielle qui est de finition polie. Cette alternance de surfaces, entre satiné et poli, génère un renvoi de lumière particulièrement envoûtant qui est encore renforcé par le jeu des profondeurs inhérent aux deux couches de nacre. 

Deux exécutions du cadran de la Métropolitaine Sélène sont présentées en 2016. La première est intégralement composée de nacre blanche qui forme la base du cadran aussi bien que le lotus. La seconde présente le cadran bleu abyss signature de Parmigiani Fleurier sur lequel s’adjoint un lotus assorti en couleur, à la nuance près.

La Tonda Métropolitaine Sélène est imposante de technicité et de précision, mais possède une beauté artisanale unique par la recherche ornementale omniprésente qui en fait la préciosité. Ces interventions de la main humaine, jamais remplacée, lui confèrent une valeur perceptible, unique.

LA COMPLICATION PHASE DE LUNE

Le module phase de lune a été manufacturé dans son intégralité au cœur des ateliers Parmigiani Fleurier. Son principe de fonctionnement repose sur un engrenage en relation avec la roue des heures qui comporte le double de dents et tourne ainsi deux fois moins vite. Cet engrenage accomplit un tour toutes les 24 heures et c’est lui qui entraine quotidiennement le disque de lune par le biais d’une lame flexible intégrée au cœur de sa roue.

Un poussoir à 9 heures permet d’indexer indépendamment la lune par rapport à l’heure et au jour, ceci afin de faire correspondre ses phases au lieu géographique de référence. Cette correction de lune est pourvue d’un système de sécurité grâce à la lame flexible, qui empêche la destruction de l’engrenage en cas de mauvaise manipulation.

Le mouvement est intégralement perlé et décoré dans les plus fins standards de haute horlogerie tels qu’ils sont invariablement pratiqués au sein de la manufacture Parmigiani Fleurier.